Six centres d’éducation populaire (CEP) se disent contraints de cesser le versement de leur loyer et comptent manifester vendredi devant les bureaux du ministre de l’Éducation à Montréal pour réclamer un sursis.
Les six organismes refusent d’utiliser l’argent dédié à leurs activités pour payer les frais de loyer imposés par le Centre de services scolaires de Montréal (CSSSDM) en juillet 2022.
L’année dernière, les CEP avaient obtenu un financement ponctuel leur permettant de sortir la tête de l’eau pour maintenir leurs activités et le paiement de leur loyer.
Mais le financement octroyé par le ministère de l’Éducation en juin dernier s’est avéré «inégal et insuffisant», puisqu’il est aujourd’hui épuisé, déplorent les CEP qui se retrouvent sans le sou.
Devant cet imbroglio, les représentants des six CEP prévoient manifester vendredi pour dénoncer la situation et réclamer une solution définitive et pérenne.
«Nous demandons un financement récurrent, permettant de couvrir nos frais d’opération et nos loyers», ont indiqué les organismes dans un communiqué, jeudi.