Les chauffeurs de la compagnie Autobus de Fer ont manifesté ce matin devant les bureaux du Centre de services scolaires à Sept-Îles pour réclamer plus de transparence sur le lien d’affaire qui unit le Centre scolaire à la compagnie de transport.
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Jusqu’à présent, aucune discussion n’a eu lieu entre le syndicat des Métallos, représentant les chauffeurs, et leur employeur depuis le début de la grève générale illimitée.
Le salaire étant le principal enjeu de la négociation, le syndicat des Métallos a tenté d’obtenir le contrat liant Autobus de Fer et le Centre de services scolaires du Fer. Un document leur a par ailleurs été transmis, mais selon le syndicat, les éléments les plus importants auraient été caviardés.
«On n’a aucun chiffre, c’est de la poudre aux yeux», s’est exclamé le représentant syndical, Nelson Breton, au 11e jour de grève.
En mettant la main sur le contrat, le syndicat souhaitait comprendre pourquoi Autobus du Fer refuse de majorer les salaires à la hauteur des attentes des chauffeurs.
De son côté, le Centre de Services scolaire a affirmé que sa réponse au syndicat respecte la Loi d’accès à l’information et que le document comporterait des informations stratégiques et commerciales qui doivent rester confidentielles.
«Je voudrais rappeler au directeur de la commission scolaire qu’il y a un contrat avec le transporteur. Je pense qu’il serait important qu’il intervienne, l’obliger à venir négocier parce que depuis deux semaines, on n’a pas de signe de vie, on n’a rien», a déploré Nelson Breton.
La compagnie Autobus du fer n’a pas formulé de commentaire. Au début du conflit, elle avait dependant affirmé que les demandes syndicales allaient bien au-delà de la capacité de payer de l’entreprise.
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