Akwesasne : «Inimaginable» ce que ces familles ont vécu, dit Trudeau

Le premier ministre Justin Trudeau invite à un moment de «réflexion» et de «compassion» pour les familles qui ont péri en tentant de traverser la frontière canado-américaine à Akwesasne.  

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«Il va falloir que l’on comprenne bien ce qui s'est passé pour pouvoir prendre de meilleures mesures pour protéger les gens vulnérables», a commenté M. Trudeau lors d’un point de presse qui s’est tenu vendredi au Nouveau-Brunswick.  

La députée du Bloc québécois Kirstina Michaud espère que les autorités pourront «avoir des réponses rapidement sur ce qui s’est passé». 

Mme Michaud a écarté tout lien avec la fermeture du chemin Roxham samedi dernier, faisant écho aux policiers d’Akwesasne, qui ont tenu un point de presse vendredi matin.  

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«Par respect pour les victimes, pour leurs familles, pour leurs proches, aujourd’hui, je ne commencerai pas à faire de demande particulière au gouvernement, aux différentes autorités», a souligné Mme Michaud.  

Le député du NPD Peter Julian a quant à lui affirmé que la tragédie soulève des questions sur la sécurité aux frontières.  

«On a besoin d’une frontière sécuritaire», a-t-il dit. C’est important qu’on mette des structures pour que les gens puissent passer par les postes réguliers.» 

Le NPD demande que l’Entente sur les tiers pays sûrs soit levée, afin de permettre aux migrants de présenter des demandes d’asile au Canada et aux États-Unis aux postes frontaliers réguliers. 

Le gouvernement Trudeau a plutôt choisi d’appliquer cette entente tout au long de la frontière, forçant les autorités à reprendre chez eux les migrants qui se font prendre à traverser illégalement la frontière, comme au chemin Roxham.  

Au moins six victimes seraient des migrants qui tentaient de traverser la frontière canado-américaine, dont trois ressortissants indiens, selon nos source