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Entente Rogers-Shaw-Québecor: le Bloc heureux, le NPD et le PCC mécontents

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Le Bloc québécois est le seul parti d’opposition qui se réjouit du feu vert donné vendredi à l’entente de plus de 20 milliards entre Rogers, Shaw et Québecor, une décision que dénoncent à l’unisson le Parti conservateur et le NPD.

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Dans un communiqué publié quelques heures après l’annonce vendredi, les conservateurs dénoncent une «mauvaise affaire pour les Canadiens» qui «n’augmentera pas la concurrence et laissera les Canadiens avec moins de choix, un service de moins bonne qualité et des factures plus élevées».

L’entente tripartite, qui est la plus importante dans le secteur des télécommunications de l’histoire canadienne, prévoit le rachat du réseau de câblodistribution de Shaw par Rogers, ainsi que le rachat par Vidéotron de Freedom Mobile, la filiale de téléphonie mobile de Shaw.

Dans un langage un peu différent, le chef du NPD Jagmeet Singh a dénoncé l’acquisition de Shaw par Rogers, preuve que les libéraux «prennent le parti des riches et des puissants au détriment des intérêts des travailleurs et des travailleuses».

«En ce moment même, les PDG de Rogers et de Shaw, Tony Staffieri et Bradley Shaw, font couler le champagne et portent un toast au gouvernement libéral pour le coup de main qu'il leur a donné», a déploré M. Singh par communiqué.

À son avis, une réforme des lois sur la concurrence et d’un plafonnement des prix sont nécessaires pour «favoriser la concurrence» sur le marché.

À l’opposé, le Bloc québécois voit «d’un œil très positif» l’expansion de Québecor à l’extérieur des frontières de la province.

La députée Kristina Michaud a qualifié de «raisonnables» les conditions imposées par le ministre de l’Innovation, François-Philippe Champagne.

«On sait ce qu'on voulait au Bloc québécois : une saine concurrence, et c'est un peu ce qui se passe. Et en plus, une compagnie québécoise, Vidéotron, qui va s'étendre à la grandeur du Canada», a-t-elle déclaré.

Le ministre Champagne a par ailleurs imposé une série de conditions écrites à Vidéotron pour prendre le contrôle de Freedom Mobile, la plus importante étant un impact à la baisse de 20 % des prix sur le marché de la téléphonie.

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