Aujourd’hui, la pénurie de main-d’œuvre est un problème beaucoup plus gros dans la société québécoise, plusieurs jeunes de 13-14 ans décident d’aller travailler pour se ramasser de l’argent.
Comme à l’habitude les gens trouvent le tour de se plaindre ou d’être en désaccord, car selon eux, ils sont trop jeunes pour travailler.
Malaise des consommateurs
Ces jeunes n’ont pas été forcés, ils ont décidé de leur plein gré de travailler quelques heures après l’école et pendant les fins de semaine. Ils ont le droit de demander un nombre d’heures précises et de demander des congés pour que ça ne soit pas trop demandant et que cela s’immisce dans leurs études. Ce sont les consommateurs de ces entreprises qui démontrent leur mécontentement lorsqu’ils voient des jeunes qui y travaillent. Ils ne comprennent pas que si ces jeunes travailleurs n’étaient pas là, ils ne pourraient plus venir faire leurs emplettes, car le magasin serait fermé pour cause de manque d’employés.
Solution à la pénurie d’employés
Les experts savaient depuis longtemps qu’il y aurait une rareté d’employé plus tard. Le choc démographique causé par le baby-boom a entraîné une pénurie d’employés. Une solution s’est installée, celle des jeunes. Selon François Legault, il faudrait plutôt investir 65 millions de dollars pour former des immigrants et investir dans des machines qui effectuent le travail à notre place. La solution qui était gratuite n’est pas la bonne selon plusieurs.
Beaucoup disent aux jeunes par exemple: « Comment ça tu travailles à ton âge, tu devrais plutôt jouer dehors avec tes amis ». Maintenant, les jeunes ne jouent plus dehors avec leurs amis, mais ils sont plutôt sur leurs cellulaires à écouter des TikTok et/ou en train de jouer aux jeux vidéo. Ces adolescents ont décidé de lâcher leurs écrans pour aller travailler. Cela leur permet d’apprendre la valeur de l’argent, d’être plus disciplinés et rigoureux.
En laissant les jeunes qui veulent travailler, on contribue à pourvoir des postes qui sont vacants.

Photo fournie par Léa Marchand
Léa Marchand, Étudiante en sciences humaines au Cégep régional de Lanaudière à Joliette