Abandonnés par la compagnie aérienne Royal Air Maroc, un groupe d’environ 100 adolescents et organisateurs de l’Équipe sportive Montréal Canada ont pu finalement s’envoler pour Barcelone, samedi soir.
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Le décollage aura finalement eu lieu près de 24 heures après le fiasco de vendredi soir, alors que Royal Air Maroc a annulé son vol en raison d’un bris mécanique.
Le transporteur n’a toutefois donné aucune nouvelle à l’organisation montréalaise pendant plus de 15 heures. Pendant ce temps, les jeunes et leurs accompagnateurs ont patienté plusieurs heures à l’aéroport Montréal-Trudeau, sans aucune information.
Ils ont ensuite été hébergés dans un hôtel montréalais où ils sont allés dormir quelques heures, avant de devoir quitter leurs chambres parce que celles-ci étaient réservées pour d’autres clients. Les jeunes et les quelques adultes du groupe ont attendu dans le hall d’entrée de l’hôtel, avec leurs bagages, sans savoir s’ils pourraient s’envoler pour Barcelone où ils devaient prendre part à un important tournoi.
Ils se sont ensuite rendus à nouveau à l’aéroport Montréal-Trudeau où ils ont encore dû patienter quelques heures avant d’enfin s’envoler samedi soir.
Devant l’inconnu, les jeunes, leurs parents et les organisateurs de l’Équipe sportive Montréal Canada ont vécu beaucoup de frustration.
Plusieurs d’entre eux ont témoigné les vives émotions qui les ont habités au cours des 24 dernières heures.
Voici quelques-uns de leurs commentaires :
«Ce qu’on déplore, c’est que Royal Air Maroc n’a donné aucun support aux gens de l’administration pour nous aider. C’est très décevant»
«Nos jeunes avaient tellement hâte de vivre cette expérience, mais ça commence très mal»
«Je suis très fatigué. J’ai hâte d’arriver en Espagne et que tout ça soit terminé [...] Je suis très fâché pour tous ces problèmes»
«Hier, on était ici tout le monde, un peu tristes, et on est resté ici jusqu’à peut-être 3h du matin»
«J’espère que nous pourrons réussir ce voyage et qu'il ne sera pas annulé de nouveau»
«C’est très douloureux pour les joueurs. Hier, il y en a qui pleuraient. Les parents sont découragés»