Pendant que se poursuivent les recherches à Akwesasne, des immigrants lancent un cri du cœur au premier ministre Justin Trudeau.
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Le Centre des travailleurs et travailleuses immigrants (IWC-CTI) demande la fin des déportations et des détentions en attendant que le programme fédéral de régularisation des sans statut soit mis en œuvre.
Selon l’organisme, il existe un lien direct entre le drame d’Akwesasne, car l’une des deux familles qui a perdu la vie a fait l’objet d’un avis de déportation. Elle a préféré courir le risque ultime que de retourner dans son pays.
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Selon le CTI, d’autres tragédies de la sorte se reproduiront.
«Ça va se reproduire. Ce n’est pas un cas isolé et c’est ça le problème... c’étaient des familles installées ici depuis des années», regrette Nina Gonzales, responsable de la régularisation du CTI.
TVA Nouvelles
Des militants se sont rendus au bureau du premier ministre Justin Trudeau, mais ils se sont butés à une porte close.
Ils ont toutefois pu déposer leurs lettres de revendications.
Parmi les manifestants qui ont voulu passer un message à Trudeau, lundi, une étudiante indienne de 17 ans, qui a aspire à devenir travailleuse sociale, a migré vers le Canada avec sa famille en 2018.
Cinq ans plus tard, Nandini Gupta lance un cri du cœur à l’égard des demandeurs d’asile sans statut et l’angoisse qui accompagne un avis de déportation. Elle estime que la famille indienne qui a péri aurait pu être la sienne.
«Même si on a le choix, on ne peut pas continuer parce qu’on n’a pas notre statut, explique-t-elle. Je vais finir mon secondaire 5 cette année. Je veux devenir travailleuse sociale pour aider tout le monde, mais je ne peux pas aller au cégep, car je n’ai pas la résidence.»
TVA Nouvelles
Rappelons qu'à Akwesasne, les autorités policières sont toujours à la recherche de Casey Oakes, un homme âgé de 30 ans. L’embarcation dans laquelle les neuf personnes sont montées a possiblement été retrouvée.
Samedi, l’identité d'une femme d’origine roumaine retrouvée morte plus tôt cette semaine a été dévoilée.
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