Le marché immobilier continue de ralentir dans la Région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal où les ventes résidentielles ont connu une baisse de 28 % au mois de mars, un repli qui passe sous la barre de -30 % pour la première fois depuis septembre.
Signe que l’activité transactionnelle se stabilise dans le secteur, la RMR de Montréal a enregistré 3947 ventes résidentielles sur son territoire au mois dernier, un repli qui est loin du creux historique des six derniers mois.
Sur l’île de Montréal, les transactions immobilières peinent à s’envoler avec seulement 1366 ventes enregistrées en mars, soit -36 % par rapport à la même période de 2022, selon l’étude de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
Par catégories de propriétés résidentielles, les ventes de résidences unifamiliales ont connu une baisse de 21 % avec 2083 transactions conclues, alors que les ventes de copropriétés ont connu un recul de 33 %.
Malgré le ralentissement de l’activité transactionnelle, l’organisme observe une augmentation de 62 % des inscriptions pour tous types de propriétés, soit un total de 16 754 sur le territoire de la RMR de Montréal.
Les prix médians, bien que toujours en retrait par rapport à l’année passée, amorcent une évolution positive sur une base mensuelle consécutive, alors que les prix des unifamiliales s’affichaient à 535 000 $ (-5 %).
«Bien que les incertitudes économiques soient loin d’être écartées, les ménages, tout comme les investisseurs, sont de plus en plus confiants et enclins à réaliser leur projet d’acquisition dans un contexte de stabilisation des conditions de financement », a indiqué jeudi Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ.