Plus de 10 000 foyers manquaient toujours de courant, mardi matin, soit près d’une semaine depuis la tempête de verglas dévastateur qui s’est abattue sur le Québec.
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Lui-même touché par les pannes de courant, le chroniqueur de Qub radio Richard Martineau avait un message pour les abonnés d’Hydro-Québec qui prennent leur mal en patience.
«Au Québec, ça pourrait être pire!», a-t-il lancé ironiquement avec son t-shirt parodiant les plaques d’immatriculation de la Belle Province.
Pour Martineau, la clé pour Hydro c’est d’apprendre du passé. La crise de 1998 doit continuer de remettre en question ses structures, même si on était loin des pylônes renversés comme à l’époque où tout le Québec était dans le noir.
Vingt-cinq ans plus tard, c’est un autre obstacle qui a créé des maux de tête avec tous les débris d’arbres qui ont causé les dommages.
«L’émondage. Comment se fait-il qu’on n’avait pas pensé à ça?», a-t-il soulevé à LCN, mardi matin.
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Selon Martineau, dès qu’un arbre menace d’endommager des câbles électriques, des mesures concrètes doivent s’offrir aux citoyensx qu’ils menacent.
«C’est notre responsabilité d’appeler un émondeur et faire couper ça. Il y a eu vraiment des manques énormes là-dessus. On dirait qu’on n’a rien appris de 1998!»
Pendant ce temps, des résidences pour personnes âgées sont toujours privées d’électricité.
Voyez la chronique de Richard Martineau dans la vidéo, ci-dessus.