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OnlyFans: Le féminisme, «c’est accepter tous les choix de la femme», dit Hélène Boudreau

La plateforme OnlyFans, un service d’abonnement qui permet de proposer un contenu érotique ou pornographique, mais pas que, met sur la table la question du féminisme, et la fait avancer, selon Hélène Boudreau.

La jeune femme, aussi connue sous le nom de «la fille de l’UQAM», était présente dans l’émission «Le monde à l’envers» pour parler du lien entre le féminisme et l’utilisation, pour une femme, du réseau social.

Celle qui s’était fait connaitre en publiant sur Instagram sa photo de finissante où elle apparaissait seins nus a défendu la compatibilité du féministe avec son travail sur OnlyFans au nom de sa liberté, mais a également affirmé que le coté entrepreneurial de la plateforme était une avancée en soi.

«C’est une avancée parce qu’avant, c’était les hommes qui “ownaient” la “porn”», a-t-elle assuré, ajoutant qu’elle se décrivait comme une «porn star».

Si les débatteurs de la semaine ont eu du mal à s’entendre à savoir si oui ou non faire de l’argent de cette manière faisait avancer la cause féministe, pour Hélène, le féminisme, «c’est accepter tous les choix de la femme», y compris celui d’utiliser son corps pour gagner de l’argent.

La jeune femme a cependant beaucoup insisté sur la considération que reçoit son métier. «Pourquoi une “escort” serait moins importante qu’une avocate», a-t-elle demandé. La question du salaire l’a également fait réagir: «Pourquoi c’est socialement acceptable de demander à une “porn star”, mais pas à une avocate?»

Finalement, Hélène Boudreau a estimé que les incertitudes et les inquiétudes que pouvaient engendrer l’utilisation de la plateforme provenaient essentiellement de la méconnaissance du domaine et de son fonctionnement.

Pierre-Yves Lord, Guy Nantel, Yasmine Abdelfadel, Sophie Durocher et Serge Denoncourt étaient les débatteurs de la semaine.

«Le monde à l’envers» est présenté les vendredis à 20 h sur les ondes de TVA.