Pour un grand nombre de Québécois, la COVID est chose du passé. Sonia Trudel, elle, ne peut pas tourner la page. Cette mère de famille très active a été infectée en janvier 2021.
Elle n'a jamais été hospitalisée, mais alors qu'elle croyait s'en sortir, de nombreux symptômes sont revenus.
«J'ai eu une grosse rechute qui m'a mise K.O., alitée pendant des mois et des mois. Les palpitations me réveillaient la nuit, j'ai eu les symptômes gastro-intestinaux, les maux de tête, beaucoup de brouillard cérébral», dit-elle.
Au Canada, on estime qu'environ 15% des personnes qui ont contracté la COVID conservent des séquelles après 12 semaines. Quelquefois, les symptômes vont disparaître après des mois, mais ce n'est pas toujours le cas. C'est pour venir en aide à des milliers de Québécois comme Sonia Trudel que l'équipe du docteur, composée d'une quinzaine de personnes, a amorcé des travaux il y a deux ans à l'Institut de recherches cliniques de Montréal. 300 patients y ont participé et trois principaux facteurs de la COVID longue ont été identifiés.
«Alors, les hypothèses qu'on examine activement actuellement sont la persistance de particules virales, la dysrégulation immunitaire. Il y a aussi des microcaillots, des petits caillots dans les petits vaisseaux sanguins qui font qu'il y a un manque d'oxygène et ça peut affecter des organes», explique la docteure Emilia Liana Falcone.
Voyez tous les détails dans la vidéo ci-dessus.