Une dame de Magog, en Estrie, qui souffrait de symptômes prolongés de la COVID-19 va mieux depuis qu’elle a suivi un protocole curatif aux États-Unis.
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Valérie Côté a dû mettre sur pause sa vie pendant plus d’un an en raison des symptômes de la COVID longue. Femme très active, elle a dû arrêter le travail et l’entraînement.
Déterminée à retrouver sa vie d’avant, Valérie a multiplié les efforts afin de trouver une cure.
Faute de solutions au Québec, elle n’a eu d’autre choix que d’essayer un traitement américain.
Cet épisode est maintenant derrière elle. Valérie est capable de courir à nouveau.
«Avant, j’avais de la difficulté avec la lumière, le son. Je n’étais pas capable d’utiliser mes muscles. Maintenant, je fais du sport et je fais un travail très physique qui est la madérothérapie (type de massothérapie). Je suis revenue à la fille que j’étais avant», témoigne-t-elle.
Malgré tout, elle n'est pas à l'abri d'une réinfection et doit demeurer prudente.

Manque de solutions au Québec
Aucun médicament n’est reconnu au Québec.
Les patients qui ont la COVID longue se retrouvent devant une faible possibilité de suivi en raison de longs délais.
À ce jour, c’est plus de 400 patients qui sont sur la liste d’attente au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke.
Même si cela peut être tentant pour les victimes de la COVID longue de se tourner vers une alternative, ce n’est pas un remède miracle pour tous.
«Les gens répondent de façon différente à différents traitements. Effectivement, il y en a que leur quotidien s’améliore grâce au traitement. Mais, il y en a d’autres qui ne s’améliorent pas, donc ce n’est pas panacée», précise le directeur médical de la clinique post-COVID du CIUSSS Estrie-CHUS, le Dr Alain Piché.
Le gouvernement souhaite déployer une quinzaine de cliniques dans la province pour traiter la COVID longue.