L’arrivée du beau temps veut aussi dire le retour de la saison de vélo. Une anticipation et une bonne cohabitation avec les voitures sont nécessaires pour assurer une saison sécuritaire.
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Les automobilistes stationnés ont le devoir d’être plus vigilants au moment où ils ouvrent leurs portières. Depuis 2013, à la Ville de Montréal, «il y a eu plus de 1100 incidents d’emportiérage, ce qui équivaut à 3 fois par semaine», rapporte la directrice des programmes chez Vélo Québec, Magali Bebronne.
Une nouvelle habitude devrait être enseignée, celle de la portière à la hollandaise. «Au lieu d’ouvrir sa porte avec la main gauche, on se forcerait à l’ouvrir avec la main droite. Cela nous amènerait à regarder notre rétroviseur et notre angle mort pour s’assurer qu’on ne va pas heurter un cycliste ou l’obliger à faire une manœuvre dangereuse», explique-t-elle.
«Le maître-mot est l’anticipation»
Pour assurer la sécurité des usagers de la route, les automobilistes et les cyclistes doivent s’adapter à l’environnement qui les entoure. «On adapte notre vitesse, on ralentit. C’est toujours au plus vulnérable qu’on doit faire attention», précise Mme Bebronne.
Cyclistes ou pas, les règlements de priorité sur la route restent les mêmes pour tous. «Quand il y a un autobus, le cycliste est tenu de s’immobiliser lui aussi. Même chose pour les piétons, ils doivent leur céder le passage», insiste-t-elle.
Une distance à respecter
La directrice des programmes chez Vélo Québec tient à rappeler qu’il y a une distance à respecter entre l’automobile et le vélo.
Pour les routes où la vitesse maximale est à 50km ou moins, la distance est de 1m, lorsqu’il y a une manœuvre de dépassement.
D’autre part, les routes à haute vitesse nécessitent une distance de 1m50 en raison des effets de soufflement.
D’ailleurs, les automobilistes peuvent dépasser un cycliste en franchissant une ligne continue. «Cela ne prend pas plus longtemps de se déporter légèrement pour laisser plus de place à un cycliste. C’est une frousse qu’on lui épargne», mentionne Mme Bebronne.