Elizabeth Rancourt et Justine St-Martin ont reçu une vague de commentaires haineux et misogynes sur leurs réseaux sociaux, la semaine dernière, à la suite de leur couverture de quatre matchs de séries de la LNH.
De passage à l’émission «Le monde à l’envers», les deux animatrices à TVA Sports ont dénoncé, vendredi soir, la violence des propos qu’elles ont reçus pour sensibiliser les internautes. Avant les événements de samedi, ni l’une ni l’autre n’avait vécu de telle situation, avançant que la culture du hockey pouvait peut-être y être pour quelque chose dans cette histoire.
«C’est la première fois que je fais face à autant de haine. [...] Je couvre les Remparts, les Lions, le football universitaire, j’anime le golf... la réponse est peut-être là, c’est la première fois que ça m’arrive», a soutenu Justine St-Martin.
«On ignore souvent [les commentaires du genre], mais à un moment donné, il faut mettre notre pied à terre et dire «ça suffit». [...] Ces gens-là ne pensent même pas qu’on les lit [leurs commentaires], et c’est ça qui est pathétique», a ajouté Elizabeth Rancourt, avant de lire un exemple de commentaire qu’elle a reçu la fin de semaine dernière.
«On l’a eu facile; arriver où on est maintenant [grâce à Chantal Macabée qui a pavé le chemin]. Mais ce n’est pas complètement débroussaillé. On est encore en train d’arracher des réseaux ici et là», a poursuivi l’animatrice, soulignant cependant que la majorité de leurs abonnés étaient courtois.

TOMA ICZKOVITS
Chicane sur le plateau
Le ton a monté sur le plateau, vendredi soir, lors d’une discussion sur les débats, à laquelle Gilles Proulx a été invité à participer.
Selon le commentateur, le débat au Québec n’existe maintenant que dans «les limbes» depuis que «les grandes gueules» de son époque sont hors des ondes.
Sophie Durocher l’a notamment accusé d’être méprisant à l’égard des générations de débatteurs qui lui ont succédé, après que l’homme a inclus la chroniqueuse dans sa définition «des corbeaux de code à linge» et de ceux qu’il décrit comme des «piafs».
Le commentateur a également défendu l’idée que, pour débattre, il fallait d’abord et avant tout provoquer.
Charles Lafortune était le débatteur invité de la semaine. Le producteur et animateur est entre autres revenu sur le succès de sa quotidienne «Indéfendable».