L’été 2023 pourrait être l’un des plus chaud depuis des dizaines d’années selon le météorologue Gilles Brien, qui prévoit d’importantes canicules pour la période estivale.
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En entrevue à LCN, M. Brien indique que les températures de surface des océans sont plus élevées qu’en 2016, l’année la plus chaude jamais enregistrée à travers le monde.
«Ça ne m’étonnerait pas de voir des canicules pas mal plus importantes que ce qu’on a connu depuis au moins une dizaine d’années», explique l’expert.
Des températures très élevées ont déjà été observées en Europe.
«On vient de voir en Espagne et au Portugal des températures de 39 degrés dans les derniers jours et on voit de l’air chaud qui s’amène sur le sud des États-Unis, ajoute-t-il. On va avoir un début d’été un peu instable avant d’avoir de l’air chaud, mais pour le mois de juin il y a de l’espoir.»
Le météorologue n’exclut pas un record de chaleur pour Montréal.
«La température la plus chaude au Québec c’est près de 40 degrés Celsius en Abitibi, 38-39 à Montréal, mentionne M. Brien. On n’est pas loin de dépasser ces marques-là.»
«Ce qui est surtout inquiétant, c’est que quand les records sont battus, de plus en plus, ce n’est pas par une fraction ou un dixième de degré, c’est par 4, 5 ou 6 degrés de plus, affirme M. Brien. On se pose la question: le prochain record à Montréal, ce ne sera pas 40, ça pourrait être 45 ou 46 comme on a vu en Colombie-Britannique.»
D’ici là, le mois de mai débutera avec d’importantes précipitations.
Voyez l’entrevue complète de M. Brien dans la vidéo ci-dessus
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