Le sirop d’érable serait bénéfique pour la santé cardiométabolique selon une étude, incluant de ce fait le cœur, les vaisseaux sanguins et les maladies associées.
Ce sont des chercheurs québécois de l’Université de Laval qui se sont intéressés aux bienfaits du sirop d’érable et de ses composés polyphénoliques, donc relatifs aux polyphénols, des molécules organiques aux propriétés antioxydantes.
La nouvelle étude a montré que le sirop d’érable pouvait être bénéfique pour les maladies telles que le diabète, l’hypertension artérielle ou des profils lipidiques anormaux, lorsqu’il remplaçait les sucres raffinés, donc purifiés ou décolorés.
«L’objectif premier de cette étude était d'examiner l'effet de la substitution de 5 % de l'énergie totale quotidienne fournie par les sucres ajoutés par une quantité équivalente de sirop d'érable sur la composition du microbiote intestinal d’individus, et d'étudier son impact sur des facteurs de risque reconnus des maladies cardiométaboliques», ont détaillé les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ), dans un communiqué publié vendredi.
L’étude a donc rassemblé 42 adultes dont le profil cardimétabolique présentait de légères altérations pour participer à l’étude pendant huit semaines. Les participants ont pu consommer quotidiennement du sirop d’érable ou une portion placebo correspondant à 5 % de l’apport énergétique quotidien.
Le remplacement de sucre raffiné par du sirop d’érable s’est traduit par une diminution de la graisse corporelle abdominale, de la pression artérielle systolique, et par une amélioration de la réponse glycémique.
L’abondance de certaines bactéries contenues dans le microbiote intestinal a également été réduite.
«Pour nos producteurs et productrices acéricoles du Québec, ces résultats permettent d’appuyer des découvertes effectuées ces dernières années sur les propriétés du sirop d’érable pur issu directement de la sève de l’érable, qui en font un produit entièrement naturel offrant des bénéfices uniques pour la santé», a déclaré le président des PPAQ, Luc Goulet.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande un apport en sucre ajouté quotidien ne dépassant pas 10 % de l’apport énergétique journalier.
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