Le marché de l’immobilier connaitra de grands changements au cours des prochaines décennies, alors que les défis liés à l’environnement et la crise du logement se multiplient.
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La semaine dernière, l’école de gestion HEC Montréal organisait un concours immobilier, où les participants étaient invités à présenter un projet novateur.

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Le grand gagnant du concours ainsi que le président du groupe immobilier Broccolini étaient de passage dans les studios d’«À vos affaires» pour parler de l’avenir du marché immobilier et de leurs préoccupations.
«L’immobilier est un secteur qui consomme beaucoup d’énergie. Une des plus grandes préoccupations des prochaines décennies est de rendre le logement plus vert», indique d’entrée de jeu Marc Franck de Préaumont, membre de l’équipe gagnante du concours de HEC Montréal.

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Roger Plamondon, qui a beaucoup d’expérience dans le secteur de l’immobilier, s’inquiète des répercussions de la pénurie de logements.
«On peut voir toutes sortes de tentatives d’essayer de résoudre le problème, entre autres de réhabiliter les espaces à bureaux au centre-ville [ce] qui n’est pas nécessairement facile, parce que les bâtiments n’ont pas été conçus pour ça», souligne le PDG de Broccolini.
Selon lui, afin d’augmenter l’offre de logements partout au Québec, la densification des grandes villes s’impose.
«On sait que la ville [de Montréal] se préoccupe énormément, parce qu’elle réalise qu’il faut augmenter l’offre, et ça va demander une densification. Ça va vraiment demander aux gens de repenser comment qu’on voit l’immobilier», détaille M. Plamondon à Pierre-Olivier Zappa.

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Temps d’incertitude
Avec la hausse fulgurante des taux d’intérêt depuis quelques mois, les nouvelles constructions se font rares dans la métropole.
Peu importe les défis des prochaines années, Marc Franck de Préaumont, 20 ans, ne souhaite pas renoncer à son rêve d’acheter sa première propriété.
«Il faut continuer à investir en immobilier. Que ce soit pour aller au bureau, on a besoin d’un toit pour se loger le soir», souligne-t-il.
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