Une nutritionniste de Trois-Rivières souhaite démontrer qu’il est possible de bien manger sans se ruiner en donnant des ateliers directement à l’épicerie pour mettre en pratique les trucs et astuces qu'elle donne à ses clients.
Pour le reportage, TVA Nouvelles a pu assister au premier atelier de groupe que Marie-Pier Déry offrait. Armés d'un calepin et d'un crayon, les participants ont écouté avec attention ses conseils.
«Les compagnies vont mettre beaucoup d'argent, beaucoup d'efforts pour attirer notre attention, c'est souvent les mêmes grosses compagnies qui ont le plus de marketing, mais ça ne veut pas dire que c'est le meilleur choix au niveau soit de l'économie d'argent ou de la valeur nutritive. Une fois que l'on comprend ça et qu'on est capable de se faire notre propre idée sur les produits, bien là, on est capable d'économiser davantage», a expliqué la nutritionniste.
Un bon exemple : les marques maisons, souvent moins chères avec, pourtant, des compositions souvent similaires. Les épiciers les placent rarement à la hauteur des yeux du consommateur.
C'est dans toutes ces subtilités qu'il est possible d'économiser. Durant cet atelier en pleine épicerie, il est plus facile de les expliquer et de les montrer avec de vrais produits. C'est aussi l'occasion de répondre à plusieurs questionnements.
Par exemple, plusieurs participants avaient de la difficulté à lire les valeurs nutritives pour bien déceler ce qui était bon ou non pour leur santé. À travers tous ces composants, difficile de s'y retrouver.
Éviter le gaspillage permet d'économiser
Une famille moyenne peut gaspiller jusqu'à 1300 $ d'épicerie par année, dont 45 % en fruits et légumes. C'est pour cette raison qu'il faut savoir bien les conserver pour éviter de les gaspiller.
Mme Déry a donné quelques trucs de conservation. Parmi tant d'autres, mettre un morceau d'essuie-tout dans le contenant des épinards permet de les garder frais plus longtemps.
Il faut aussi changer certaines habitudes pour pouvoir sauver des sous. Ça inclut de lire les étiquettes.
«Sur chaque produit est inscrit le prix par 100 grammes. Ça nous permet de tout comparer avec une même quantité et on va aller chercher celui qui est moins cher», a souligné Mme Déry en donnant l'exemple d'un sac de noix de 350 grammes à 2,13 dollars par 100 grammes. Le format de 680 grammes est 2,49 dollars par 100 grammes. C'est donc plus économique de prendre le petit format.
En avoir plus pour moins : c'est l'habitude qu'elle souhaite apprendre à ses clients pour leur permettre de mieux manger, en payant le moins cher possible.