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Estrie: le projet de loi sur l'hébergement de courte durée bien accueilli

Des acteurs du milieu touristique, en Estrie, voient d'un bon œil l’éventuel resserrement des règles régissant l’hébergement de courte durée proposé par la ministre du Tourisme, Caroline Proulx.

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Le projet de loi prévoit qu’une amende de 100 000 $ pour chaque annonce illégale soit imposée aux plateformes de location à court terme, comme Airbnb. Les locateurs, qui présentent un numéro d’enregistrement qui est faux, pourraient aussi être pénalisés d’une sanction de 50 000 $.

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«C’est une industrie qui a mauvaise presse. Malgré tout, la majorité des hôtes respectent les lois et ont à cœur le voisinage. Un meilleur respect de la conformité va aider à améliorer l’image de l’industrie. On ne peut pas s’imaginer une saine industrie qui se bâtit sur un bon pourcentage d’hôtes qui ne respectent pas la loi», croit Philippe Pichette, copropriétaire de Chalets Hygge, à Orford.

Si l’objectif de ce projet de loi est de diminuer le nombre de contrevenants, certains pourraient tout de même contourner les règles.

«Il va falloir qu’on aille plus loin que les plateformes traditionnelles, a soulevé Hélène Gravel, présidente d’Hôtel à la maison. Il ne faut pas oublier que les gens qui continuent de louer même s’ils n’ont pas leur permis vont aller sur Kijiji par exemple, ou d’autres formes de plateformes [non transactionnelles]. Il va falloir que tout ça s’applique à l’ensemble des plateformes et non pas seulement à Airbnb.»

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