Il peut être difficile de remonter la pente pour les patients atteints de la COVID longue, or un traitement, encore peu connu au Québec, existe.
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Il s’agit de l’appareil Bemer. Une femme de Jonquière, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, l’a d’ailleurs essayé récemment et ça l’a aidé considérablement.
«Ça m'a redonné la confiance!», a lancé Chantale Simard.
La femme de 49 ans avait contracté la COVID en mai 2022, mais rapidement, les symptômes se sont accumulés: fatigue chronique, problèmes cognitifs et neurologiques.
En octobre et en novembre, elle s’est rendue cinq fois en six semaines à l'urgence. La COVID longue demeure difficile à traiter.
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«On me disait qu'on ne pouvait rien faire, que les symptômes disparaîtraient. Je suis sorti avec des antidépresseurs, pour calmer mon anxiété. Durant l'hiver, on m'a même dit de consulter en psychiatrie.»
Elle est incapable d'occuper son emploi, qu'elle s’est résignée à quitter.«J'avais trop de mal à rester concentrée», a-t-elle précisé.
Ce printemps, elle s’est rendue chez sa massothérapeute pour un drainage lymphatique. Cette dernière lui a alors fait une suggestion: essayer l'appareil Bemer, d'origine allemande, reconnu par Santé Canada depuis 3 ans. Il s'agit, en fait d'un matelas sur lequel on peut s'asseoir, et d'une ceinture.
«L'appareil fonctionne avec les champs magnétiques», a expliqué la massothérapeute Nathalie Bourbon.
«Il émet des signaux pour favoriser la microcirculation des capillaires. Il va drainer les déchets métaboliques et ainsi faire diminuer l'inflammation, ce qui réduit la douleur.»
Mme Simard se soumet à deux séances de huit minutes par jour, et a constaté des résultats dès la troisième journée. Ce n'est pas un appareil qui guérit, mais qui soulage la douleur.
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«Je me suis réveillée et c'était beaucoup moins lourd. Chaque jour, il y avait un petit plus», a-t-elle dit.
«Je suis même retournée sur le marché du travail la semaine dernière et je ne ressens pas de fatigue après mon quart de travail!»
Selon le ministère de la Santé, 10 à 15 % des personnes auraient encore des symptômes 12 semaines après l'infection à la COVID-19. La COVID longue n'est pas encore bien comprise par les médecins.
Si un traitement comme celui-là fonctionne, Chantale Simard pense que le gouvernement devrait le rendre plus accessible. Elle a d'abord loué son appareil, avant de s'en procurer un, au coût de 7800 $, taxes incluses.
«Je l'ai vu comme un investissement sur ma santé», a expliqué Mme Simard. «Mais si le gouvernement accordait un crédit d'impôt, ce serait déjà bien pour beaucoup, beaucoup de Québécois.»
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