Un nombre plus important que par les années passées de courtiers immobiliers n’ont pas renouvelé leur permis de courtage au 30 avril dernier.
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Bien que cette baisse survient chaque année à la date limite du renouvellement des cotisations, elle est particulièrement marquée cette année.
«On vit un retour de balancier, qui est dû à l’engouement qu’il y a eu durant les dernières années, soit en 2021, 2022. C’était des années où il y a un très grand intérêt pour la profession de courtier... Il y a eu beaucoup de gens qui ont décidé de s’essayer avec une nouvelle formation pour devenir courtier», explique en entrevue à Québec matin Guillaume Labarre, chef de la direction de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec.
M. Labarre n’est toutefois pas inquiet par cette baisse : «Il y a plusieurs personnes au cours de prochaines semaines qui vont réactiver leur inscription», pense-t-il.
L’engouement survenu un peu après la pandémie a décru selon M. Labarre lorsque les nouveaux courtiers se sont confrontés à la profession.
«Certaines personnes réalisent que ce n’est pas simple d’être courtiers. Beaucoup d’heures de travail, des heures qui sont irrégulières, la fin de semaine, le soir, les weekends. Alors, c’est une profession qui est destinée aux gens vraiment passionnés de l’immobilier», détaille-t-il.
Écoutez l’entrevue complète de Guillaume Labarre dans la vidéo ci-dessus.