Les adolescents québécois de 13 à 17 ans peuvent maintenant commander une course Uber avec leur propre compte.
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Le géant américain en a fait l’annonce mercredi lors d’un événement. Les adolescents pourront être seuls dans la voiture, mais leurs parents ou tuteurs pourront les suivre à distance sur l’application.
La nouvelle option est offerte dès mercredi dans tout le Québec, ainsi que dans de grandes villes du Canada et des États-Unis.
Les personnes âgées de moins de 18 ans n'étaient pas autorisées à utiliser Uber sans être accompagnées d'un adulte dans la voiture. Mais cela ne les a pas empêchés de le faire, reconnaît l’entreprise.
« Dans certains cas, des adolescents montent dans des Uber. Cette situation n'est pas idéale pour le conducteur, l'adolescent ou le parent en raison du manque de visibilité », a déclaré Sachin Kansal, vice-président de la gestion des produits chez Uber, au Washington Post.
Les nouveaux passagers devront utiliser un compte familial spécial, qui comportera quelques dispositifs de sécurité additionnels. Les ados devront par exemple donner un code de sécurité au chauffeur avant que la course ne commence.
Les parents pourront aussi appeler le chauffeur directement pendant la course, pendant que le téléphone intelligent de l’adolescent effectuera un enregistrement audio de la course.
Pas de loi au Québec
Au Québec, rien n’empêche une société de taxi de transporter des enfants de moins de 18 ans, mais il faut généralement une autorisation parentale.
« Ça marche par confirmation parentale dans l’industrie, ce n’est pas comme prendre l’avion, où là, il y a des lois », explique Jean Fortier, directeur général de Taxi Coop.
L’industrie du taxi fait par exemple du transport d’enfants en milieu scolaire, où des ententes sont signées avec les parents et l’école.
Mais quand vient le temps de prendre dans sa voiture un gamin de 13 ans qui lève la main en pleine rue, la décision revient au chauffeur.
« Si l’enfant peut payer la course et qu’il a l’air sincère, on va le prendre. On ne laissera pas quelqu’un dans le besoin », résume M. Fortier au sujet de l’état actuel de l’industrie.