L’équipementier sportif Adidas est dans la mire des conservateurs depuis que l’entreprise a utilisé une personne à l’apparence masculine pour promouvoir les maillots de bain féminins de sa collection «Fierté 2023».
Sur le site web de la marque, on peut trouver le «maillot de la Fierté», un maillot une-pièce vendu au prix de 70 $. Le vêtement est porté par un mannequin qui a une bosse visible au niveau de l’entrejambe. Une vidéo promotionnelle permet également de voir des poils sur son torse.
Capture d'écran triée d'Adidas
L’identité de genre de la personne mise de l’avant dans les publicités n’est pas connue.
Adidas décrit la collection conçue par le designer Rich Mnisi comme «une célébration de l’expression de soi, de l’imagination et de la foi inébranlable en l’amour».
Cette campagne publicitaire a fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux. Plusieurs internautes ont accusé la marque d’être «woke».
Riley Gaines, une ancienne nageuse et une militante pour le droit des femmes, a réagi à la polémique.
«Je ne comprends pas pourquoi les entreprises font ça. Ils auraient pu dire que le maillot est unisexe, mais ils ne l’ont pas fait pour effacer les femmes, a-t-elle tweeté. Les maillots pour femmes ne sont pas conçus avec un renflement au niveau de l’entrejambe».
Une autre utilisatrice a commenté: «J’ai des seins et des hanches. Je n’ai pas besoin d’une poche au niveau de mon entrejambe. J’imagine que les maillots de bain ne sont plus pour moi ni pour la majorité des femmes. Pourquoi les compagnies visent-elles 1 % de la population? Les femmes en représentent 50 %!»
Cette dernière a suggéré plus tard à la marque de créer une catégorie «LGBT» pour vendre ses produits.
Les maillots de bain ne sont pas les seuls vêtements féminins à être vendus par des mannequins masculins.
Des robes, des chandails, des shorts et des gilets de soccer sont également visés.
Capture d'écran triée d'Adidas
Le mois dernier, Nike, le compétiteur d’Adidas, a fait affaire avec l’influenceuse transgenre Dylan Mulvaney pour une campagne publicitaire.
Cette dernière est au cœur d’une controverse impliquant la marque Bud Light qui avait fait appel à ses services. Cette décision a mené à des boycottages et à une baisse de profits pour l’entreprise.
D'après les informations du New York Post.
