Les collègues de Maureen Breau obtiendront de l'aide. Deux mois après son décès, une équipe d'intervention mixte sera implantée au poste de Louiseville, ainsi que dans la municipalité régionale de comté d’Arthanaska-et-de-l’Érable.
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La mort de la sergente Maureen Breau au mois de mars dernier à Louiseville a provoqué des changements et précipité l'arrivée d'une travailleuse sociale à temps plein au poste de Louiseville. Le modèle a fait ses preuves ailleurs, à Trois-Rivières, Shawinigan et Drummondville notamment.
«On se donne les moyens pour que cela n'arrive plus. On pose des gestes concrets en mettant en place cette escouade mixte», a commenté le député de Maskinongé, Simon Allaire.
«C'est un outil de plus pour éviter que les interventions se répètent au même endroit. L'intervenant social nous permet une prise en charge à plus long terme», a soutenu le capitaine Stéphane Garceau, directeur du poste de Louiseville.
Québec accorde un financement annuel de 200 000 $ pour améliorer le partage d'expertise entre les policiers et le réseau de la santé. On veut diriger rapidement vers les bons services les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale.
Le gouvernement songerait à implanter ces équipes d’interventions mixtes partout en province au cours des prochains mois.
La nouvelle est un léger baume pour les collègues de Maureen Breau qui ont repris le travail. Un mois s'est écoulé depuis les funérailles civiques qui ont mobilisé des milliers de policiers.
Mais d'autres changements sont réclamés pour protéger les agents de la paix qui font face à quatre interventions avec état mental perturbé par jour en Mauricie.
L'Association des policières et policiers provinciaux du Québec déposera sa pétition la semaine prochaine à l'Assemblée nationale pour mieux encadrer les personnes potentiellement violentes et dont l'état mental est perturbé.
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