Plus d’une personne sur dix présente des symptômes du trouble d’anxiété généralisé (TAG), selon le plus récent rapport de l'Enquête québécoise sur la santé de la population.
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«Je ne suis pas vraiment surpris», dit le psychologue Paul Langevin. «On a l’effet pandémie qui est encore là.»
Il soutient que l’anxiété n’est pas anormale, pourvu que ce soit en petite dose.
Cela peut devenir problématique lorsque la fréquence tient de la démesure.
Selon l’expert, les femmes, les personnes âgées et les jeunes sont plus à risque de souffrir de ce trouble.
Il affirme que parmi les facteurs aggravants, on retrouve notamment la guerre, les conflits, l’incertitude globale. Même lorsque ces événements se produisent à l’étranger, ceux-ci peuvent avoir une «incidence énorme» sur la santé mentale, explique M. Langevin.
Afin de minimiser les impacts négatifs de l’anxiété sur la santé, l’expert insiste sur le fait de prioriser l’activité physique, le sommeil, une alimentation saine et une bonne hygiène de vie en général.
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