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Deuxième peine de prison de 18 mois pour agression sexuelle pour un ex-policier du SPVQ

Photo d'archives, Stevens LeBlanc

L’ex-policier du SPVQ Maxime Lehoux a été condamné mercredi à une autre peine d’emprisonnement de 18 mois dans son deuxième dossier d’agression sexuelle. L’homme avait profité de l’état d’intoxication avancée d’une amie pour l’agresser au moment de la raccompagner chez elle.

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Lehoux, qui avait été condamné à une première peine de 18 mois en décembre 2021, devra purger cette deuxième peine de façon consécutive à la sentence initiale a tranché le juge Steve Magnan.

«La gravité du crime et des torts causés à la victime commande l’imposition d’une peine d’emprisonnement ferme et consécutive à la peine à laquelle il est déjà assujetti», a expliqué le magistrat.

La couronne réclamait quatre ans d’emprisonnement, tandis que la défense estimait la peine juste à deux ans moins un jour à purger dans la collectivité.

Abus de confiance

Les faits reprochés à Maxime Lehoux remontent à la nuit du 3 février 2018, alors qu’il était déjà sous le coup d’une enquête pour une infraction semblable.

Raccompagnant chez elle une amie croisée dans un bar, Lehoux l’a suivi dans sa chambre et l’a agressé sexuellement. La victime a notamment raconté avoir subi des blessures au vagin et à l’anus qui l’ont indisposé environ cinq jours, un fait qui «démontre la violence de l’agression» selon le juge Magnan.

Photo Dominique Lelièvre

Lehoux a toujours plaidé que la victime était consentante à la relation sexuelle complète. Or, le juge estime plutôt que l’homme qui était âgé de 27 ans au moment des faits a profité de son état d’intoxication avancé pour abuser d’elle. Il indique que l’accusé a aussi profité au passage du lien de confiance qui les unissait, notamment du fait de son emploi de policier.

«Ils se connaissaient depuis quelque temps et il était le meilleur ami de son ex-conjoint. [...] Et le métier de policier de l’accusé pouvait ajouter au sentiment de confiance de la victime. Elle ne pouvait imaginer qu’il profite de son état d’ivresse pour abuser d’elle», a souligné le magistrat dans sa décision.

En appel

Maxime Lehoux a pris le chemin de la détention menotté mercredi, mais son avocat, Me Charles Levasseur, avait déjà porté en appel le verdict de culpabilité dans ce dossier. 

Il est donc permis de croire que l’homme pourrait retrouver sa liberté au cours des prochaines semaines en attendant que la cour d’appel ne tranche l’affaire.

C’est ce qui est d’ailleurs arrivé dans son premier dossier. Lehoux avait été condamné à 18 mois de prison pour une agression sexuelle sur une collègue de travail survenue en 2016, mais comme le verdict de culpabilité n’avait toujours pas été jugé par la cour d’appel, l’homme, qui travaille désormais dans le domaine de la construction, avait été remis en liberté.

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