Une mère de Longueuil vit un véritable enfer depuis le déclenchement de la grève illimitée des chauffeurs d’autobus scolaires.
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Amélie Corneault doit faire deux heures de transport tous les matins pour reconduire sa fille à l’école.
Il faut savoir que Victoria souffre de paralysie cérébrale sévère.
Elle «est dépendante des autres pour absolument tous les aspects de sa vie», dit Madame Corneault.
Cela inclut des troubles de langage sévères, une mobilité réduite et des problèmes d’incontinence. Elle a également besoin d’aide pour manger et boire.
Amélie décrit sa fille comme «une petite fille qui a une grande joie de vivre, une grande curiosité et une belle imagination».
Gracieuseté
Deux heures de transport tous les matins
La jeune fille fréquente une école spécialisée de Montréal qui offre tous les services de réadaptation dont elle a besoin.
«C’est plus que la scolarisation; c’est sa socialisation, sa santé mentale», dit Mme Corneault.
«Je suis privilégiée, dit-elle, ma mère est venue habiter avec nous, je travaille de la maison, mais je dois continuer à travailler. Ma mère fait le trajet du soir, et moi, je fais le trajet du matin».
La grand-mère de Victoria a dû laisser seul à la maison son conjoint malade afin d’aider sa fille et sa petite-fille dans ce casse-tête.
Gracieuseté
Aucun plan B
Mme Corneault dit avoir «cogné à toutes les portes» en vain; elle a contacté plusieurs députés et le centre de services scolaire, notamment.
«Aucun plan B n’a été pensé [...] et ça touche tous les parents d’enfants handicapés de Longueuil», déplore-t-elle.
D’autres parents avec qui elle aurait discuté rapportent que même si leur enfant fréquente une école de Longueuil, ils doivent tout de même faire près de trois heures de route en raison de la circulation monstre dans les heures de pointe.
Elle affirme que si la grève devait se poursuivre à la rentrée prochaine, «je vais le faire pour Victoria parce qu’elle mérite ce qu’il y a de mieux cette belle enfant-là».
On lui a récemment offert l’alternative du transport adapté, mais la mère de famille est réticente à l’idée puisque sa fille représente un grand défi.
La famille est toujours à la recherche de solutions.
Capture d'écran TVA Nouvelles
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