Après les problématiques du week-end dernier et la réponse du ministère des Transports, Robert Poëti a peu d’espoir de voir la situation s’améliorer sur les routes de la métropole cette fin de semaine.
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«Je suis vraiment inquiet pour le week-end qui vient», a exprimé l’ex-ministre des Transports à l’émission «Le Bilan.»
Ce dernier affirme ne pas avoir été rassuré par la réaction du ministère à la suite des problèmes de la dernière fin de semaine.
«Le porte-parole extraordinaire qu’on a eu, le lendemain, du ministère des Transports – qui était probablement dans son sous-sol devant un fond de mur défoncé et probablement habillé pour aller à la cabane à sucre – nous a dit qu’il était pour travailler là-dessus», mentionne M. Poëti.
Celui-ci estime que le ministère des Transports aurait dû être plus proactif pour éviter que la situation du dernier week-end se répète.
«Le porte-parole – c’est le pire que j’ai entendu de ma carrière – a dit : on va travailler là-dessus cette semaine. Il aurait déjà dû être au travail», soutient Robert Poëti.
L’ex-ministre des Transports s’explique mal la mauvaise gestion au sein d’un ministère si important et qui touche directement les citoyens.
Selon lui, la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, est trop occupée par son rôle de vice-première ministre pour se concentrer sur ce dossier. Il en va de même pour le ministre responsable de la Métropole, Pierre Fitzgibbon, qui est également ministre de l’Économie, en plus de s’occuper du Développement économique régional.
Robert Poëti juge qu’il faudrait une personne qui comprend davantage la réalité montréalaise et qui peut consacrer plus de temps à ce dossier.
«Quand j’étais ministre de Montréal, chaque fois qu’il y avait quelque chose, j’appelais Denis Coderre et je disais : Eille Denis, viens-t’en. On a un problème sur Ville-Marie, on a un problème à telle place. Il y a quelque chose de majeur. On y allait», raconte l’ex-ministre des Transports
«Je pense qu’il y a une méconnaissance de la stratégie qu’on doit adopter en milieu urbain et la vérité, c’est que les intervenants ne se parlent pas beaucoup», ajoute-t-il.
Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.