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Conseil général du PLQ: Marc Tanguay attaque le commissaire à la langue française

Le chef intérimaire du PLQ, Marc Tanguay, accuse le commissaire à la langue française de vouloir ramener le Québec dans un débat sur le vote ethnique en se basant sur ce qu’il a écrit dans un livre il y a 10 ans.

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«Le jour où Québec solidaire a voté pour le commissaire à la langue qui veut nous ramener dans un débat en lien avec le vote ethnique, et bien ce jour-là, QS a cessé d’être solidaire», a affirmé le Marc Tanguay lors de son discours de clôture au conseil général du Parti libéral du Québec.

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Dans son livre Le Remède imaginaire publié en 2011, le commissaire à la langue française, Benoit Dubreuil, pose un regard sur l’immigration au Québec.

Benoît Dubreuil

Photo tirée du LinkedIn de Benoît Dubreuil

Benoît Dubreuil

En point de presse, le chef par intérim du PLQ a expliqué sa déclaration, étant toutefois incapable de dire si le commissaire allait vraiment analyser le vote ethnique dans son mandat. 

«Il a bien beau dire que le livre, il l’a écrit il y a 10 ou 11 ans (...) Il avait écrit que Jacques Parizeau, lorsqu’il parlait du vote ethnique... le concept d’analyser le comportement démocratique des nouveaux arrivants qui pouvait représenter un défi tout à fait particulier et que Jacques Parizeau, avec le vote ethnique, je le paraphrase, même si c’était malheureux, il y avait un certain fondement», a-t-il précisé. 

Opposé

Le PLQ s’est opposé à la nomination de M. Dubreuil «entre autres à cause de cette raison-là». Marc Tanguay estime que Benoit Dubreuil n’est pas la bonne personne pour occuper ce poste. 

Il ne demande toutefois pas son départ, soutenant être démocrate. Le commissaire à la langue française est élu avec l’appui du trois quarts des élus. 

«On n’en a pas contre la personne, mais on en a contre les idées. Il n’a toujours pas renié ce qu’il a écrit il y a dix ans. Nous, on ne peut pas imaginer que la personne va nous inspirer avec ses rapports qui aurait une importance, certes, vienne dire que cette analyse-là de Jacques Parizeau, jusqu’à un certain point, ça tient la route», a-t-il soutenu. «Philosophiquement, on n’était pas du tout à la même place.» 

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