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Gerard Butler: de héros à presque zéro en 5 films

Getty Images via AFP

Promis à une brillante carrière, surtout après 300, Gerard Butler s’est peu à peu retrouvé dans des films de série B. Et aujourd’hui, avec Kandahar, il tente un grand retour dans les salles obscures.

Le fantôme de l’opéra (2004)

Gerard Butler et Emmy Rossum dans «Le fantôme de l'opéra».

PHOTO FOURNIE PAR SCION FILMS PHANTOM PRODUCTION

Gerard Butler et Emmy Rossum dans «Le fantôme de l'opéra».

On l’oublie souvent, mais Gerard Butler a tenu le rôle-titre dans Le fantôme de l’opéra de Joel Schumacher (si, si), dans lequel il donne la réplique à Emmy Rossum. C’est d’ailleurs un hasard qu’il ait été choisi, le premier choix du cinéaste s’étant porté sur Hugh Jackman. Mais, impressionné par sa prestation dans Dracula 2000 (très souvent considéré comme un navet), le cinéaste lui a parlé du personnage d’Erik. Si le long métrage n’a pas soulevé l’enthousiasme des critiques, il a été bien reçu par le public qui a vanté la prestation des deux acteurs principaux.

300 (2007)

Gerard Butler dans «300».

PHOTO FOURNIE PAR WARNER BROS.

Gerard Butler dans «300».

C’est évidemment le péplum de Zack Snyder qui a propulsé Butler sur le devant de la scène internationale. L’acteur écossais, inoubliable en Leonidas, roi de Sparte, se fait un nom dans cette super production aux effets spéciaux impressionnants. Les revenus de 456,1 millions $US au box-office international font du relatif inconnu une vedette à part entière. L’heureux hasard du calendrier de sortie des studios fait que PS - Je t'aime sort en décembre de la même année. Dans ce drame romantique de Richard LaGravenese, Gerard Butler tient le rôle du mari décédé d’un cancer de Holly (Hilary Swank) qui, par ses lettres d’au-delà de la tombe, lui réapprend à vivre. Ce long métrage est également un succès commercial, et lorsque le film familial L'Île de Nim prend l’affiche en avril 2008, cela confirme que l’acteur peut tout faire.

Rock et Escrocs (2008)

Gerard Butler et Idris Elba dans «Rock et Escrocs».

PHOTO FOURNIE PAR WARNER BROS.

Gerard Butler et Idris Elba dans «Rock et Escrocs».

Parce que, malgré son physique, Gerard Butler est polyvalent et qu’il ne dédaigne pas les films d’auteur – certes à budget réduit –, il est choisi par Guy Ritchie pour son Rock et Escrocs. Butler y incarne One-Two, membre de la pègre écossaise et chef du Wild Bunch, un trio de petits criminels. Il y donne la réplique à Tom Wilkinson, Tom Hardy, Idris Elba et Thandiwe Newton. Il bifurque ensuite vers les comédies romantiques et on le retrouve face à Katherine Heigl dans La Vérité toute crue (2009) sans pour autant oublier le type de rôle qui a fait sa renommée: les gros bras capables de faire le coup de poing dans des films d’action à suspense comme le fort intéressant Gamer (2009) qui sera un flop.

Le chasseur de primes (2010)

Gerard Butler et Jennifer Aniston dans «Le chasseur de primes».

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Gerard Butler et Jennifer Aniston dans «Le chasseur de primes».

Désormais abonné aux succès commerciaux vilipendés par les critiques, Butler devient chasseur de primes dans la comédie romantique du même nom qui l’oppose à Jennifer Aniston qu’il est chargé d’arrêter. Le film a suffisamment de succès en salle pour que l’acteur ne soit pas remisé aux oubliettes et il devient, la même année, la voix originale de Stoick la Brute, père de Harald, dans l’excellent film d’animation Dragons. Puis, en 2011, il surprend en Tullus Aufidius, ennemi de Caius Martius dans le Coriolanus de et avec Ralph Fiennes, adapté de la pièce de Shakespeare.

Assaut sur la Maison-Blanche (2013)

Gerard Butler dans «Assaut sur la Maison-Blanche».

PHOTO FOURNIE PAR FILMDISTRICT

Gerard Butler dans «Assaut sur la Maison-Blanche».

Gerard Butler cherche – et trouve – une franchise avec cette série d’Antoine Fuqua dans laquelle il incarne Mike Banning, un agent des services secrets chargé de protéger le président américain (Aaron Eckhart), pris en otage par des terroristes nord-coréen. L’idée n’est pas mauvaise, mais le long métrage souffre du fait que le réalisateur Roland Emmerich, cinéaste spécialiste de l’apocalypse à gros budget avec Le jour de l’indépendance ou Le jour d'après, décide de faire Maison-Blanche en péril, sorti quelques mois plus tard et tourné à Montréal et qui met en vedette Channing Tatum. Butler, coproducteur de «Assaut sur la Maison-Blanche» ronge son frein. Outre les suites et le ridicule Géotempête, l’acteur continue de tourner des films d’action plus ou moins bons, la pandémie le reléguant à des titres sortis directement sur les plates-formes numériques, son Last Seen Alive (2022) via Netflix s’étant retrouvé dans le palmarès des longs métrages les plus vus.

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