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Hausse des violences sexuelles subies par les jeunes

La récente hausse de violences sexuelles subies par les jeunes remonte jusqu’à 2017, estime la Fondation Marie-Vincent.

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«Depuis le mouvement metoo, on a vu une augmentation des demandes qui sont faites auprès de nos services et c’est une demande qui est en constante évolution», a expliqué à LCN la directrice générale de la Fondation Marie-Vincent, Stéphanie Gareau.

La liste d’attente de la fondation grimpe jusqu’à environ 16 mois actuellement. Bien que les délais soient encore longs, de nombreux efforts ont été déployés au cours des dernières années pour améliorer cette situation.

«On arrive, dès la demande, à faire du soutien à la famille, du soutien aux parents et aux adultes protégeant, pour qu’ils puissent outiller les jeunes pour les aider à passer à travers cette épreuve-là», indique Mme Gareau.

Si la Fondation Marie-Vincent offre du soutien psychologique, elle mise également beaucoup sur la prévention.

«On ose espérer que la prévention, ça fait en sorte que les jeunes sont plus à même de savoir les situations qui sont des situations à risque et ça va les encourager à dévoiler», soutient Stéphanie Gareau.

Les 12 à 14 ans étant particulièrement touchés par les violences sexuelles, la fondation a donc développé des programmes de prévention ciblant particulièrement les adolescents.

«On doit rejoindre les jeunes là où ils sont. Donc, on a développé des capsules vidéos, on a développé une application en ligne, un jeu web ou les jeunes vont prendre des décisions et en fonction des décisions qu’ils vont prendre, ils vont se placer dans des situations toujours dans une perspective d’éducation», affirme la directrice générale de la Fondation Marie-Vincent.

L’organisation offre également des pistes de discussions pour les parents qui ne savent comment aborder ce sujet délicat avec leurs enfants.

«Ce qu’il faut faire, c’est qu’il faut créer des espaces sécuritaires où les jeunes vont se sentir à l’aise d’échanger et de dévoiler le cas échéant»

71% des infractions sexuelles déclarées perpétrées dans une résidence.

Par ailleurs, la chaire de recherche de la Fondation Marie-Vincent mentionne que 99% des jeunes suivis par l’organisation connaissent leur agresseur. Dans 75% des cas, il s’agit d’un membre de leur famille.

«De dire aux enfants de ne pas parler aux inconnus, ce n’est pas pour prévenir la violence sexuelle, malheureusement», mentionne Stéphanie Gareau.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.

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