Une collision frontale d’une violence inouïe a enlevé la vie à deux femmes en plus de blesser trois autres personnes, dont deux fillettes, tard samedi soir, en Estrie.
Le drame s’est joué un peu avant minuit sur la route 104 entre la rue Saint-Romuald et la rue Principale Est, à Farnham, une ville de quelque 10 000 habitants.
Jolyane Duguay, une résidente du secteur, roulait en direction est avec ses enfants lorsqu’elle a percuté un autre véhicule venant en sens inverse.

PASCAL GIRARD / AGENCE QMI
Les décès de la femme de 33 ans et la passagère de l’autre véhicule, Diane Mann, une femme de 66 ans de Boisbriand, ont été constatés à l’hôpital.
Les deux fillettes, âgées de moins de 10 ans, ainsi que l’autre conductrice dans la vingtaine ont été grièvement blessées, mais on ne craindrait pas pour leur vie.
En fin de journée dimanche, la Sûreté du Québec avançait toujours que Mme Duguay avait dévié de sa voie pour une raison inconnue, ce qui a entrainé la collision.

PASCAL GIRARD / AGENCE QMI
Vacarme
Le tout a eu lieu à seulement un kilomètre de la résidence de la mère de famille, selon recherches effectuées par Le Journal.
Quant à Diane Mann, une passionnée de la photographie, elle revenait vraisemblablement d’un mariage au moment de sa mort.

Photo Facebook Jolyane Duguay
L’impact a par ailleurs été tel que certains citoyens habitant non loin des lieux du drame ont été tirés de leur sommeil.
«C’est ça qui m’a réveillé. Ça a fait un vacarme, [...] comme un bruit étouffé, relate Louise Horan, qui habite la municipalité depuis une dizaine d’années. Pas longtemps après, j’ai vu des flash, la police arriver.»
Au passage de notre représentant sur les lieux de l’accident, on pouvait apercevoir deux croix en bois plantées en bordure de route, alors que de petits débris appartenant aux véhicules jonchaient toujours le sol.

Photo tirée du compte Facebook PY Lafrance
Rayon de soleil
Dans la journée de dimanche, les messages en hommage aux deux victimes s’accumulaient sur les réseaux sociaux.
Jolyane Duguay, «c’était une personne et une maman extraordinaire ces filles c’était sa vie», a écrit au Journal Kassandra Blanchette, une ancienne collègue de travail. C’est une personne qui apporte de la joie de vivre, peu importe où elle va, c’est un vrai rayon de soleil.»
«Le 27 mai marque une très mauvaise nuit», a pour sa part rédigé le conjoint de Diane Mann, dans une brève publication sur Facebook.

Laurent Lavoie / JdeM