Le gérant de l’équipement des Remparts de Québec, Stéphane Savard, compare son travail à une partie d'échecs.
«Moi, il faut toujours que je sois sur 2-3-4-5 coups à l'avance», a-t-il déclaré à TVA Nouvelles.
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Ce dernier a commencé à se préparer pour le tournoi de la Coupe Memorial avant même que les Remparts apprennent qu'ils affrontaient Halifax en finale du Trophée Gilles-Courteau.
«Je vous dirais que ça a même commencé depuis la demi-finale [...] à penser plus loin même si on ne veut pas aller plus loin qu’où on est rendu. Mais le laps de temps entre la finale et la Coupe Memorial n’est pas assez grand pour pouvoir faire des commandes, recevoir nos choses», explique-t-il.
Tout doit être calculé: de la nouvelle machine portative pour affûter, qu'on utilise spécialement pour le tournoi jusqu'au nombre de bâtons qu'il faut transporter d'un océan à l'autre.
«Nathan Gaucher, à la grosseur qu'il a, c'est sûr qu'il me passe plus de bâtons qu'un Andrew Gweon, qui n’est pas le même format. Donc, c'est sûr que des gars comme Gaucher, juste pour le tournoi, j'en ai huit. Ça se peut que je parte avec 7, comme ça se peut que je reparte avec 0», mentionne le gérant de l’équipement des Remparts.
Et dans un nouvel environnement, il faut aussi jongler avec quelques impondérables.
«C’est sûr qu'il faut s'ajuster avec l'aréna. On n’avait aucune idée des chambres, ce que ça avait l'air», indique-t-il.
Mais l'objectif ultime du responsable de l'équipement peut se résumer à ceci :
«On est ici pour 12 jours. Ça fait qu'il faut que pendant les 12 jours, les gars se sentent chez eux. Il faut qu'ils sentent c'est leur aréna, c'est leur place, ce sont leurs installations», soutient M. Savard.
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