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Meurtre de Daphné Huard-Boudreault: la famille poursuit la police

Plus de six ans après le meurtre de Daphné Huard-Boudreault, à Mont-Saint-Hilaire, la famille de la jeune femme intente une poursuite contre la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent.

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La famille reproche aux agents de police impliqués d’avoir minimisé la gravité du comportement de son ex-conjoint.

«On a appris que la politique en matière de violence conjugale n'avait pas été appliquée correctement. Les policiers ajoutaient l'exigence d'une menace ou d'une blessure corporelle, ce qui n'est pas censé être le cas. Le processus n'a donc pas été enclenché comme le prévoit la directive. Selon ce qu’on a appris au procès en déontologie, c'était au su de l'employeur (...) C'était une faute qui est quand même très-très importante et nous avons eu connaissance de cette faute-là récemment», mentionne l'avocate de la famille de Faphné Huard-Boudreaul, Me Virginie Dufresne-Lemire.

Les membres de la famille de Daphné avancent que les policiers auraient omis de prendre en compte des éléments afin de calculer le niveau de danger qui reposait contre la jeune femme.

Les répercussions de ces gestes auraient causé des épisodes d’insomnie, d’anxiété et de dépression.

La famille, composée du père, de la mère, la belle-mère, la sœur et demi-frère, réclame au total un peu plus d’un million de dollars en dommage et intérêt.

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