Pas moins de 40% des Canadiens auraient adopté de mauvaises habitudes de vie durant la pandémie, selon une récente étude publiée lundi.
Selon cette étude de l’Université McGill menée auprès de personnes âgées de 18 à 89 ans, la pandémie de COVID-19 semble avoir influencé défavorablement les comportements liés au mode de vie chez certains.
Car si deux Canadiens sur cinq ont estimé n’avoir pas modifié leurs habitudes de vie durant la pandémie de COVID-19, 40% des sondés avouent avoir adopté de moins bons comportements et se retrouvent avec de mauvaises habitudes alimentaires, un sommeil de piètre qualité, une baisse de l’activité physique et un gain de poids.
«La bonne nouvelle, c’est que la majorité des participants et participantes ont conservé, sinon bonifié, leurs habitudes de vie», a nuancé Stéphanie Chevalier, professeure agrégée de l’École de nutrition humaine, qui a dirigé l’équipe de recherche.
- Écoutez l'entrevue avec Stéphanie Chevalier, professeure agrégée de l’École de nutrition humaine à l’émission de Richard Martineau via QUB radio :
La perception de l’image corporelle, le changement du niveau de stress et l’identité de genre sont des facteurs associés aux modèles de changement de comportement, selon l’étude publiée dans la revue JMIR Public Health and Surveillance.
«Fait intéressant à souligner, les personnes qui se disaient insatisfaites de leur image corporelle, qui vivaient de la dépression ou du stress, ou encore qui s’identifiaient à une minorité de genre étaient plus susceptibles d’adopter des habitudes de vie moins saines», a ajouté Anne-Julie Tessier, autrice principale de l’étude et chargée de recherche à l’Université Harvard.