La saison des offres hostiles est bientôt à nos portes et un candidat de choix pour ce genre de tactique chez le Canadien de Montréal est Cole Caufield.
L’attaquant américain deviendra joueur autonome avec compensation dans un mois puisque son contrat d’entrée dans la Ligue nationale de hockey (LNH) viendra à échéance. Les deux camps veulent en venir à une entente, mais un rebondissement dans ce dossier n’est pas à exclure.
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Si une équipe à l’intention de dérober Caufield au Tricolore, il faudra s’assurer de pouvoir payer. Selon le site «Montreal Hockey Now», une douzaine de formations seulement ont l’espace nécessaire sous le plafond salarial pour acquitter le nouveau salaire du franc-tireur et donner les choix au repêchage en guise de compensation.
Parlant d’argent, en se fiant à d’autres ententes impliquant des joueurs semblables, Caufield pourrait mettre annuellement la main sur «6 435 187 $ à 8 580 251 $». Une offre hostile devrait ainsi être accompagnée de la garantie de perdre un choix de première, de deuxième et de troisième ronde au repêchage de 2024.
Pour la classe au-dessus, qui va jusqu’à 10 725 315 $, il faut compter une sélection de premier tour supplémentaire.
Les deux dernières offres hostiles dans la LNH ont impliqué le Canadien, à l’époque de Marc Bergevin. En 2020, le directeur général a tenté d’attirer Sebastian Aho, mais les modalités du contrat ont été égalées par les Hurricanes de la Caroline. L’année suivante, cette équipe s’est vengée en soutirant Jesperi Kotkaniemi au CH pour un contrat d’un an et 6,1 millions $.
Ainsi, les «Canes» ont dû céder des choix de premier et de troisième tour. Ce premier tour de parole a ensuite été échangé aux Coyotes de l’Arizona en retour de l’attaquant Christian Dvorak.
Ce n’est qu’à partir du 1er juillet que les offres hostiles seront permises, à l’ouverture du marché des joueurs autonomes.