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Michael Sabia officiellement nommé PDG d'Hydro-Québec

Le gouvernement caquiste «n’a rien contre le privé», a signalé le premier ministre François Legault, avant de confirmer la nomination de Michael Sabia comme PDG d’Hydro-Québec.  

«(C’est) une journée importante», a souligné François Legault mercredi matin, avant de se rendre au Salon bleu. 

«Le conseil des ministres va choisir le nouveau président d’Hydro-Québec», a-t-il continué, en s’adressant aux journalistes. 

C’était devenu un secret de Polichinelle : l’ancien sous-ministre des Finances du Canada, qui a dirigé la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) pendant une décennie, succèdera officiellement à Sophie Brochu aux commandes d’Hydro-Québec. Il entrera en fonction le 1er août 2023.

« J’ai confiance que Michael Sabia saura, comme il l’a fait lors de son passage à la Caisse de dépôt et placement du Québec, mettre son expérience et son expertise au profit de notre nation afin de bâtir un Québec plus vert et plus prospère », a indiqué le premier ministre, en confirmant sa nomination par voie de communiqué.

« M. Sabia a la feuille de route idéale pour relever les nombreux défis qui attendent la société d’État », a fait valoir le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, qui est aussi responsable de l’Énergie.

« Nous vivons dans un monde en changement qui nous invite à faire preuve d’ouverture et à évoluer avec lui. Je suis très heureux de me joindre à la grande équipe d’Hydro-Québec dans ce contexte et je suis convaincu que nous saurons, ensemble, agir au bénéfice de la population québécoise », a déclaré M. Sabia.

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«J’aime le privé», réitère Fitzgibbon

Sa nomination survient alors que le ministre Fitzgibbon a ouvert la porte mardi à un plus grand apport du privé dans la production d’électricité au Québec. 

« Moi j'aime le privé. Le privé est plus efficient que l'État en général, par définition », a réitéré M. Fitzgibbon, à son arrivée au caucus matinal de l’aile parlementaire caquiste, mercredi. 

Pas question, toutefois, de « laisser tout le monde faire n’importe quoi », ni de « briser » Hydro-Québec, a prévenu le superministre. 

« Moi je dis : là, on manque d'électricité, alors il faut voir comment le privé peut en faire plus dans un contexte rigoureux où Hydro-Québec maintient le contrôle de ce qui se passe », a expliqué M. Fitzgibbon. 

MARTIN ALARIE / JOURNAL DE MONTREAL

« Les grands barrages : c'est Hydro-Québec. Ça va continuer. Les petits barrages : il y en avait déjà de privés, c'est une bonne affaire. L'éolien : c'est le privé, ça va bien », a-t-il relaté. 

«Il y a des projets qui sont faits par le privé, pensons à tous les projets qui sont faits par Boralex, a souligné de son côté le premier ministre. On n'a rien contre le privé.» 

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