Le 1er juin marque le début des consultations au sujet du projet de loi concernant la réforme du ministre de l’Éducation qui désire s’attribuer plus de pouvoirs.
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Marwah Rizqy a remis à Bernard Drainville son bulletin de fin d’étape; elle estime qu’il ne mérite pas la note de passage.
«C’est le mois de juin. Les enfants recevront bientôt leur bulletin, mais c’est aussi le temps de faire le bulletin du ministre de l’Éducation», a-t-elle lancé.

Elle lui décerne la note de «E» à tous les critères d’évaluations : violence dans les écoles, vétusté des écoles, maternelle 4 ans, 30 000 enseignants non légalement qualifiés, 48% en orthographe et bris de services.
«Ce qui m’inquiète c’est qu’il vient à peine d’arriver, qu’il n’a pas compris l’état des lieux, qu’il ne sait pas tout ce qu'il se passe dans son réseau», ajoute Rizqy.
«À chaque fois, il a l’air surpris. J’envoie des lettres pour qu’il demande des enquêtes. Vous avez le pouvoir actuel d’intervenir», dit-elle.

Capture d'écran TVA Nouvelles
«Il attend que je lui envoie une lettre pour déclencher une enquête», s’indigne la députée.
De son côté, Ruba Ghazal affirme que: «ce que les parents veulent en septembre c’est d’avoir l’assurance qu’il va y avoir des profs qualifiés dans les classes [...] mais il n’y a rien dans le réforme de Bernard Drainville qui va permettre ça».

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