Alors qu’une vague de chaleur s’abat sur le Québec, les clientèles vulnérables doivent trouver le moyen de rester au frais.

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Ce sont notamment les enfants de quatre ans et moins, les personnes âgées de 65 ans et plus et les individus atteints de troubles de santé et de maladies chroniques qui se retrouvent à risque, alors que le thermomètre continue de grimper jeudi.

Des jeux d’eau sont disponibles pour les enfants dans plusieurs parcs.

Les personnes vulnérables peuvent aussi se rendre dans des immeubles climatisés.

Seulement trois piscines extérieures sont toutefois accessibles jeudi, alors que la Ville en compte plus de soixante-dix.

«C’est une canicule qui est très hâtive, donc le problème avec les piscines, c’est que ça prend des sauveteurs pour s’en occuper, et la plupart des sauveteurs sont des étudiants», explique Martin Guilbeault, du Service de sécurité incendie de Montréal.

Des travailleurs à risque

Par ailleurs, les travailleurs forestiers, en construction ou encore ceux qui effectuent des travaux routiers sont particulièrement à risque de vivre des coups de chaleur, mentionne le porte-parole de la CNESST, Yvon Grégoire.

«Ces gens-là ne sont pas nécessairement acclimatés aux périodes chaudes qu’on vit ou qu’on va vivre. C’est un facteur dont il faut tenir compte», a-t-il déclaré en entrevue à TVA Nouvelles.

Au cours des 20 dernières années, la CNESSt a répertorié 7 décès liés à des coups de chaleur. Or, trois d'entre eux sont survenus au cours des 4 dernières années.

L'employeur doit avoir un plan d'action pour les journées chaudes, soutient Yvon Grégoire.