Le décès de Doris Labonté, ex-entraîneur-chef et directeur général de l’Océanic de Rimouski, a ébranlé la communauté du Bas-Saint-Laurent et le monde du hockey.

Jeudi, à l’âge de 69 ans, le natif de Rimouski a rendu l’âme après un combat de cinq ans contre le cancer.

Son ancien joueur Michel Ouellet, membre des «Nics» pendant quatre saisons, se souvient d’un homme à l’écoute de sa troupe.

«Il essayait de comprendre qu’est-ce qu’on vivait, a-t-il exprimé. Des fois, tu vis des situations difficiles et quand [ton entraîneur te] comprend, c’est plus facile de te “coacher” par la suite. C’était un peu un père avec des enfants.»

Doris Labonté était aussi reconnu pour son caractère émotif, comme en témoignent ses nombreuses prises de bec avec d’autres instructeurs de la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Un de ses plus grands rivaux était Richard Martel, ex-entraîneur-chef des Saguenéens de Chicoutimi.

«Doris, il était respecté, a-t-il lancé, émotif. C’est une personne entière. On l’a bien vu après sa carrière à Rimouski, il n’est pas allé nulle part ailleurs. Il avait l’Océanic dans son cœur.»

Une grande perte

Doris Labonté a marqué l’imaginaire des citoyens de Rimouski lorsqu’il a mené l’Océanic vers la conquête de la coupe Memorial, en 2000.

Le maire de la Ville à l’époque, Michel Tremblay, était particulièrement attristé en apprenant la nouvelle de son décès.

«C’est triste pour la communauté sportive de Rimouski. En même temps, il a fait une contribution significative à la ville. C’est lui qui nous a amenés finalement à la coupe Memorial tant attendue et désirée par les citoyens de Rimouski.»

Même son de cloche du côté du maire actuel de Rimouski, Guy Caron.

«C’est un grand homme qui part. C’est une grande perte pour Rimouski. En même temps, il nous laisse un legs impérissable.

«Il a laissé sa marque et pas seulement à Rimouski. Il l’a fait au Québec, il l’a fait au Canada, en Amérique du Nord.»