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Facebook a-t-il besoin du contenu journalistique?

Le bras de fer fait rage entre le gouvernement fédéral et Meta autour du projet de loi C-18. Le géant du Web a annoncé qu’il mettra très prochainement sa menace à exécution en privant plusieurs internautes canadiens de tout contenu journalistique sur Facebook.

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En entrevue à l’émission «Le Bilan», le professeur de l’École des médias de l’UQAM, Jean-Hugues Roy, a suggéré de réclamer un partage des richesses plutôt que de redevances.

Ce dernier estime que Meta génère environ 200 millions de revenus publicitaires par année grâce au contenu journalistique canadien.

«Meta et Google ont été meilleurs que les bons vieux médias pour adapter le vieux modèle d’affaires qui était : on attire votre attention avec du contenu et on vend de la publicité pour se financer. Pour les médias d’information, ça ne marche plus, mais pour Meta, ça marche», affirme M. Roy.

Le professeur parle néanmoins d’une relation mutuellement bénéfique entre les médias et Facebook.

«C’est vrai que Meta amène énormément d’achalandage sur les sites Web des médias d’information, mais que vaut la publicité numérique si elle ne passe plus par Google ou Facebook?», s’interroge-t-il.

Ensemble, Meta et Google contrôlent environ 80% du marché publicitaire numérique canadien, explique Jean-Hugues Roy.

«La publicité sur les sites Web, ça vaut de moins en moins. Les médias génèrent de moins en moins d’argent grâce à ça», indique-t-il.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.

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