Un homme qui affirme avoir été agressé par Jasmin Roy après un spectacle à Rouyn-Noranda en 2001 poursuit le comédien pour 500 000 $.
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Jean-François Robillard allègue que le fondateur de la fondation Jasmin Roy, qui lutte contre l’intimidation, l’aurait agressé sexuellement dans un bar.
Jasmin Roy serait entré dans les toilettes où se trouvait déjà M. Robillard et se serait masturbé contre lui.
M. Robillard, 46 ans, réclame donc 300 000 $ en dommages-intérêts découlant de l’agression.
Il demande également 50 000 $ en dommages-intérêts en diffamation en raison d’entrevues et d’un communiqué de presse où Jasmin Roy aurait tenu des propos diffamatoires.
«Ces propos ne sont pas d’intérêt public et ont été partagés par le défendeur dans l’unique but de nuire au demandeur», peut-on lire dans la poursuite déposée ce matin au palais de justice de Montréal.
Jean-François Robillard réclame finalement à Jasmin Roy 150 000 $ pour avoir porté atteinte à ses droits fondamentaux à l’intégrité physique et psychologique, à la dignité et à la réputation.
La semaine dernière, La Cour suprême a refusé à Jasmin Roy le droit à l’anonymat dans le dossier qui l’opposait à un homme l’ayant placé sur la liste en ligne «Dis son nom».
L’acteur avait tenté de maintenir l’anonymat devant la Cour supérieure en 2021, la Cour d’appel en 2022, puis finalement la Cour suprême, dans l’éventualité d’une poursuite en diffamation.
Plus de détails suivront...