Un homme de 61 ans au passé criminel bien rempli a été tué par balles, samedi matin, dans un édifice à logements du Village, à Montréal.
Le Service de police de la Ville de Montréal a reçu un appel, samedi vers 7h50, concernant une personne qui semblait inanimée dans un logement de la rue Sainte-Catherine Est, près de la rue Beaudry.
Il s’agit d’une maison de chambres située au haut du populaire bar de karaoké Le Date.

Mario Beauregard / Agence QMI
Une fois sur place, les policiers ont constaté que la victime avait été atteinte au haut du corps par un projectile. Une arme à feu a été retrouvée tout près de lui par le SPVM.
Les enquêteurs ont finalement conclu, en après-midi, qu’il s’agissait d’un meurtre. Aucune arrestation n’a encore été faite dans le dossier.
Selon nos informations, la victime est Réjean Di Genova, 61 ans.

Tirée de la page Facebook de Réjean Di Genova
Ce Montréalais avait plusieurs antécédents criminels, notamment en matière d’entrée par effraction, de vol qualifié, de port d’arme et de possession de drogue.
Celui qui était en liberté depuis 2017 mentionnait avec fierté sur sa page Facebook, le mois dernier, qu’il était libre pendant quatre années consécutives pour la première fois depuis ses neuf ans.
Il s’agit du 11e meurtre à survenir sur le territoire du SPVM en 2023.

Mario Beauregard / Agence QMI
Inquiétude dans le quartier
Samedi en fin de journée, des curieux regardaient la scène de crime, qui tranchait avec le caractère festif de la rue Sainte-Catherine, normalement réservée aux piétons.
Michel Kennedy, un employé du bar Le Date, n’était toutefois pas surpris d’apprendre qu’un meurtre avait été commis tout près de son lieu de travail.

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«C’est un cas à problèmes, cette maison de chambres. [...] Il n’y a pas une semaine où il n’y arrive pas quelque chose là», explique-t-il.
M. Kennedy a même déménagé du quartier, il y a un an, devant la montée de la violence.
«Je viens maintenant au travail en taxi, parce que c’est trop dangereux», soutient-il.

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Son ami Lucien Landry voit de plus en plus de gens en crise lorsqu’il déambule dans ce secteur qu’il habite depuis 15 ans.
«On crie au secours pour protéger les citoyens qui fréquentent les commerces. On est des victimes de tout ça», lance-t-il.
Avec Maxime Deland et l’Agence QMI