L’être humain est beaucoup plus impliqué à préserver et à contribuer à la survie des arbres qu’il n’est responsable des feux qui les détruisent, selon le professeur titulaire, Institut de recherche sur les forêts de l’UQAT, Yves Bergeron.
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Notre expert croit qu’«il faudrait s’assurer d’une plantation mixte», surtout dans le cas de feux fréquents.
En favorisant les feuillus, plutôt que les conifères, les chercheurs spécialisés réduisent la vulnérabilité des forêts ainsi que les risques de feu.
De plus, ses spécialistes, devant l’insuffisance de régénérescence des conifères, recommandent davantage la plantation de pin gris qui lui, «produit des cônes beaucoup plus tôt que l’épinette noire», précise M. Bergeron.
L’enjeu cette année, explique-t-il, «c’est que les feux sont arrivés très tôt au printemps au moment où la végétation n’est pas verte. On a encore la végétation séchée de l’année passée».
Donc, au printemps, même les peupliers vont brûler.