Malgré l’évacuation de l’ensemble de ces concitoyens, le maire de Lebel-sur-Quévillon, Guy Lafrenière, était toujours sur place, samedi soir.
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En entrevue à LCN, M. Lafrenière a raconté les 24 heures qui ont été particulièrement fortes en émotions pour les habitants de la municipalité du Nord-du-Québec.
Entre 19h et 23h vendredi soir, quelque 2000 des 2100 citoyens de Lebel-sur-Quévillon ont été contraints d’évacuer.
«Ce matin, on a terminé avec les gens qui ne voulaient vraiment pas partir. Malheureusement, ils voulaient vraiment partir», mentionne Guy Lafrenière.
Des autobus, des véhicules de transport adapté et deux avions ont été nolisés pour aider à l’évacuation des citoyens. L’hôpital a dû être vidé, tout comme le centre pour personnes âgées.
«On n’a pas eu beaucoup de temps, mais il fallait le faire», affirme le maire.
Vendredi soir, la municipalité était particulièrement à risque, alors que les flammes sont venues à près d’un kilomètre de Lebel-sur-Quévillon. L’incendie s’est même approché à moins de 500 mètres de l’usine de pâtes et papiers.
«Hier soir, tout le monde était nerveux. Je ne crois pas qu’il y avait quelqu’un qui n’était pas nerveux», indique Guy Lafrenière.
Malgré tout, ce dernier se réjouit du calme démontré par ses concitoyens durant l’évacuation.
Demeuré dans sa municipalité, le maire souhaitait suivre de près l’évolution de la situation et la propagation de l’incendie.
«Je n’ai pas dormi, je l’ai regardé toute la nuit», clame-t-il.
Heureusement, des équipes de la SOPFEU sont venues arroser les flammes et ont permis d’empêcher celles-ci de gagner du terrain.
«On l’a arrosé toute la journée avec deux avions et il est environ à la même place que ce matin. Au moins, aujourd’hui, il n’a pas progressé», explique M. Lafrenière.
Le maire craint toutefois que la situation ne s’aggrave dimanche, alors qu’un changement de direction des vents pourrait accroître le risque sur la municipalité.
Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.
