À deux semaines du Grand-Prix de Montréal, les employés du Casino se sont munis d’une banque de cinq jours de grèves qu’ils pourront utiliser au «moment opportun afin de faire pression dans leurs négociations avec Loto-Québec.
«Loto-Québec se pavane partout en disant avoir enregistré des profits records cette année. C'est le temps d'en faire profiter les employé-es qui, eux et elles, s'appauvrissent à cause de l'inflation», a indiqué Riccardo Scopelleti, président de l'unité des travailleurs et des travailleuses de sécurité du Casino de Montréal.
En négociation depuis près d’un an, le syndicat demande des augmentations de salaire correspondant au coût de la vie plus 1 $, une rémunération qui devrait favoriser l’attraction et la rétention des employés.
- Écoutez l'entrevue avec Ricardo Scopelleti, président de l’unité des travailleurs et des travailleuses de sécurité du Casino de Montréal à l’émission de Yasmine Abdelfadel via QUB radio :
Loto-Québec a tenu à rassurer la population et a assuré qu’une éventuelle grève ne nuirait pas aux activités du Casino. «L'ensemble des activités dans les casinos de Loto-Québec se déroulent normalement malgré la tenue de moyens de pression par certains groupes d'employés», a mentionné la société d’État dans un communiqué.
Le mandat de grève a été voté à 91 % par les employés du Casino de Montréal et à 99 % par ceux de Gatineau. Les travailleurs de Charlevoix et Mont-Tremblant devraient également se pencher sur la question d’ici le 10 juin prochain.