L'état d'urgence est prolongé pour les cinq prochains jours et l'avis d'évacuation demeure en vigueur pour toute la journée de dimanche, alors que les deux incendies de forêt qui font rage au nord de Sept-Îles sont toujours sous haute surveillance.
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Lors d'une conférence de presse, le maire de la municipalité, Steeve Beaupré, a spécifié que la durée du prolongement de l'état d'urgence ne signifie pas que l'avis d'évacuation sera prolongé sur cette période.
«Nous comprenons que les gens ont hâte de regagner leur domicile et de reprendre la vie normale, dit-il. Toutefois, depuis le tout début, toutes nos décisions sont prises en fonction d’assurer la sécurité des citoyens.»
«Nous maintenons donc pour au moins 24 heures l’avis d’évacuation en vigueur pour les secteurs de Moisie, des Plages et du lac Daigle ainsi que la préalerte pour les résidents du quartier Sainte-Famille au nord de la rue Comeau», ajoute le maire.
M. Beaupré indique aussi que bien que les nouvelles demeurent encourageantes, les feux demeurent «hors de contrôle et menaçants».
Leur progression suscite des inquiétudes notamment en raison de précipitations moins importantes que prévues qui devraient survenir en début de semaine.
Joël Sauvé, directeur du Service Incendie de Sept-Îles, invite de son côté la population du secteur Sainte-Famille, au nord de la rue Comeau, à se tenir «prête à évacuer à tout moment», car le préavis d'évacuation est toujours en vigueur.
Capture d'écran Google Maps
Deux feux sont sous haute surveillance à Sept-Îles. L’un d’eux, situé au nord-est de la ville, dans le secteur Tellier, progresse très rapidement et «[la situation] peut changer à tout moment», dit-il.
L’incendie du secteur du Lac de la montagne ayant forcé l’évacuation, «celui qui nous inquiétait vendredi matin», est toujours hors de contrôle, mais moins menaçant pour les résidents de Sept-Îles, explique M. Sauvé, puisque les vents ont tourné.
Le feu se dirige maintenant vers l’ouest, et non vers la ville.
«Dans sa phase la plus rapide, il progressait de 30 à 40 mètres par minute. C’est très très très rapide», affirme le directeur du Service incendie.
«C’est un feu qui créait sa propre météo en raison de la chaleur qui en résultait; la météo environnante n’avait plus d’effet sur lui», ajoute-t-il.
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