Plus des deux tiers des Canadiens préfèrent attendre la baisse des taux hypothécaires avant d’acheter une maison, selon un sondage de BMO.
Même si l’achat d’une propriété s'avère une étape importante pour des Canadiens, cela ne les empêche pas d’éprouver du stress et de nombreuses inquiétudes financières, surtout en ce qui concerne les taux d’intérêt, l’inflation et une éventuelle récession économique.
Le sondage a révélé qu’environ 68 % des Canadiens n’achètent pas de maison à cause de la baisse des taux hypothécaires.
Ce même pourcentage de gens estime que l’achat d’une maison est bien plus hors de portée qu’à l’époque de leurs parents.
La génération Z, soit les personnes majeures de 18 à 24 ans, est celle qui est la plus portée à avoir ce point de vue avec 71 % des répondants.
Parmi les jeunes millénariaux de 25 à 34 ans, c’est 69 % d’entre eux qui suivent ce même courant de pensée. Les millénariaux plus âgés, de 35 à 44 ans, gardent un pourcentage similaire avec 64 % des décisions reportées.
Selon les Études économiques de BMO, les prix des maisons se sont raffermis alors que les ventes de maisons existantes ont augmenté de 11,3 % en avril, soit la plus forte hausse mensuelle depuis 2009.
De plus, la combinaison des hausses de prix passées et des taux hypothécaires plus élevés fait en sorte que l'accessibilité au logement est proche de son niveau le plus difficile depuis plus de 30 ans.
Ainsi, un Canadien sur deux décide de reporter l’achat de sa maison à cause de leurs inquiétudes économiques. Sur ce chiffre, près d’un Canadien sur cinq attendra au moins jusqu’en 2024, si ce n’est pas plus tard.
D’autres ne savent même plus s’ils vont le faire ou non. Le coût du logement est d’ailleurs l'une des trois principales sources d'anxiété financière pour les Canadiens.