L’entraîneur de soccer Félix-Antoine Bédard, accusé de leurre envers de multiples victimes mineures, n’est pas parvenu à convaincre le juge de le remettre en liberté, lundi.
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Le juge René De La Sablonnière a ordonné la détention de l’accusé de 27 ans jusqu’à la fin des procédures, comme le souhaitait le ministère public, au terme de son enquête sur sa remise en liberté au palais de justice de Québec.
Le magistrat a estimé qu’un public bien informé aurait eu «de la difficulté» à comprendre une décision contraire, au regard de la nature des infractions, du nombre de victimes alléguées, de la probabilité de condamnation et de la peine encourue.
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Mieux vaut «établir clairement hors de tout doute la maladie dont vous souffrez» avant d’administrer «un remède», a-t-il illustré.
Il a ajouté que les infractions qui lui sont reprochées, si elles s’avèrent, constitueraient un bris de confiance non seulement envers les victimes alléguées dans la communauté étudiante, mais également leurs parents.
Félix-Antoine Bédard avait été arrêté à la fin février à la suite d’une enquête rapide de la police de Québec. Il avait des liens professionnels avec au moins un établissement d’enseignement de la région de Québec et était impliqué dans diverses associations sportives.
Il fait face à 55 chefs d’accusation de leurre, de production de pornographie juvénile, d’exhibitionnisme et d’avoir rendu accessible du matériel sexuellement explicite, envers une trentaine de victimes mineures.