Le chef et entrepreneur Stefano Faita a de l’énergie à revendre. Père de trois enfants, il possède quatre restaurants, en plus d’accorder de plus en plus de temps à l’entreprise de produits alimentaires portant son nom.
Le tourbillon dans lequel Stefano est plongé lui sied bien, comme on le voit dans la série documentaire Stefano, qui s’installe sur la plateforme Vrai dès mardi.
En plus de tous ses engagements, l’homme de 47 ans a dû composer pendant le tournage, en 2022, avec le décès de son père Mattia et avec un déménagement, le temps que des rénovations majeures soient réalisées à la maison familiale.
Homme-orchestre, Stefano nous fait entrer dans son univers avec l’authenticité qu’on lui connaît. On lui a donné «carte blanche» pour nous présenter son quotidien et ceux qui l’entourent, à commencer par sa complice des 17 dernières années, la comédienne Isabelle Lemme, et leurs enfants, Emilia, Anna et Dario.
Il y a aussi sa mère Elena, incontournable et attachante qui, à 75 ans, demeure à la tête de la quincaillerie Dante, l’entreprise familiale où Stefano a appris les valeurs du travail et de la persévérance. «Travailler fort, c’est la seule manière de réussir dans la vie», dit d’ailleurs Elena dans la série. La septuagénaire transmet maintenant cette éthique à ses petits-enfants, qui l’aident souvent à la caisse.

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Elena lance de plus en plus de signaux à son fils indiquant qu’elle souhaite prendre sa retraite – ou ralentir la cadence –, ce qui ajoutera peut-être un commerce aux responsabilités de Stefano. «Mais on n’est pas rendus là encore!» dit-il en entrevue avec l’Agence QMI.
L’importance de l’équipe
Bien entendu, Stefano, que l’on a vu récemment dans Station Potluck, sur Zeste, ne peut pas avancer seul. Il est entouré de toute une équipe qui exploite les restos, parce qu’il concentre dorénavant l’essentiel de la passion qui l’anime à ses produits alimentaires avec son partenaire Michele Forgione. Partie de quatre sauces en 2017, la gamme Stefano compte désormais plus de 60 produits, sans compter les vins développés avec Lassonde, à Saint-Hyacinthe. L’objectif est d’accroître les parts de marché au Québec et dans le reste du Canada.
Il faut souligner que deux des restaurants de Stefano – Impasto, qui fête ses 10 ans cette année, et Gema – ainsi que la quincaillerie Dante occupent le même carrefour formé par les rues Dante et Saint-Dominique, dans La Petite-Italie.
«On “travaille” [pour avoir] le quatrième coin de rue», a blagué Stefano.
C’est sans compter Chez Tousignant, un autre de ses restos situé à cinq minutes de marche. Le quatrième, Vesta, se trouve pour sa part dans Villeray.
Sa conjointe Isabelle Lemme lui dit: «tu en as assez!», ce à quoi il répond que la COVID lui a fait réaliser qu’il aime passer du temps en famille. «Je pense qu’il y a moyen d’être mieux structuré dans mon entreprise pour avoir plus de temps. Mais la gamme de produits, je la vois encore grandir!»
La série documentaire en six épisodes aurait pu tomber dans l’infopub, mais la réalisatrice Patricia Beaulieu s’intéresse à l’humain et aux émotions. On suit Stefano jusqu’en Italie où il visite le village natal de son défunt père avec Elena. Le fils et la mère rencontrent des membres de la famille – on se régale à les voir cuisiner et manger de la polenta! – puis on en apprend plus sur les vendanges d’olives.

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Stefano, qui alterne entre le français, l’anglais et l’italien dans une même conversation, admet qu’il aurait dû passer plus de temps avec son père avant son décès. «Je ne veux pas faire la même erreur avec ma mère», dit-il.
Produits par Productions Déferlantes, les six épisodes de Stefano sont disponibles dès le mardi 6 juin sur Vrai.